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ETHNOLOGIE CANINE
-HISTORIQUE

sommaire 2
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art mobilier
Europe

.

introduction à l'Antiquité européenne

du premier millénaire av. J.C.
...

géographie et limites

peuplement

émergence de l'espèce humaine

capacités - langage

expansion - cultures

limites

Europe / Eurasie

La période étant définie, l'aire géographique, étendue à l'ensemble désigné "Europe", devra, par contre, être appréhendée plus largement, et encore étendue au moins à l'Eurasie

Géographie et limites


copié sur Wikipedia

L'Europe n'est pas un continent mais le finistère du continent Eurasiatique bordé à l'ouest par l'Atlantique, au sud par la Méditerranée et Gibraltar, au nord par l'Arctique

" La définition des limites de l’Europe est sujette à controverse .....
À l'est, les limites ont souvent été créées artificiellement......
Depuis l’antiquité jusqu’au règne du tsar Pierre le Grand (1682 – 1725), la limite orientale de l'Europe était fixée au fleuve Tanaïs, appelé par la suite le Don. ......"
Wikipedia

Actuellement les limites conventionnelles sont, à l'Est / sud-Est, Oural (monts et fleuve) : mer Caspienne, Caucase, mer Noire, Bosphore

A noter que, comme écrit dans le site www.antikforever.com :

"La Colchide portait aussi quelque fois, le nom d'Æa, qui est celui de l'île .... à l'embouchure du fleuve Phase (ou Rioni aujourd'hui). Ce fleuve était considéré par les Grecs comme la frontière entre l'Europe et l'Asie et ses eaux navigables permettaient aux marins de remonter de la mer Noire vers l'Est. ...." antikforever

Point médian


Europe's midpoint
aut: Martina Moreau, trav. perso. 2013, Wikimedia Commons

cette localisation du point "médian"
donne à réfléchir sur la disproportion des connaissances entre

celles concernant le bassin méditerranéen

et

celles concernant la plus grande partie du reste,

dont ce "centre", riverain de la Baltique, décalé vers le NE par rapport à l'"Europe centrale"
classique (!)

Extension .... fondée sur la continuité terrestre ou de terres émergées entre l'Asie et l'Afrique :

"L'Afro-Eurasie, aussi appelée Afrasie, Eurafrasie ou Eufrasie, est le terme utilisé pour décrire l'Eurasie et l'Afrique comme un seul continent, voire un supercontinent. Elle regroupe la majorité des terres émergées de la planète, soit 55 % du total. Avec 5,7 milliards d’habitants, elle concentre environ 83 % de la population mondiale. L’Afro-Eurasie est le plus grand territoire du globe (84 millions de km2) - comparativement aux Amériques (42 millions de km2), à l’Océanie (9 millions de km2) et à l’Antarctique (14 millions de km2) -".Wikipedia

Cette "extension" revêt un intérêt historique particulier dans notre cadre, en y incluant ce qui concerne les territoires situés, pour la plupart, au sud de la Méditerranée, qui ont fait l'objet de pages sur ce site.

Retour en arrière sur la Préhistoire du continent Eporedo/environnement
Piétrement :

"[...] Depuis qu'un refroidissement relatif a revêtu notre globe d'une écorce solide, [...]
[...] L'époque tertiaire, déjà caractérisée par une distribution des terres et des mers analogue comme étendue à ce qui existe à présent, est précisément celle où apparaissent les divers mammifères placentaires, cétacés et quadrupèdes pilifères [...]
Enfin, le commencement de la période quaternaire
, ou post-pliocène a vu naître la majeure partie des espèces mammifères qui existent encore aujourd'hui [...]
[...] Pendant les premières phases de l'époque quaternaire, le sol de l'Europe a été le théâtre d'un double mouvement de bascule [...]
L'Angleterre, qui était auparavant unie au Continent Européen et dont les côtes étaient élevées en moyenne de 150 mètres au-dessus de leur niveau actuel, a eu le temps, pendant ces premières phases quaternaires, de s'abaisser de 450 mètres en moyenne, au-dessous de ce niveau actuel, puis de se relever assez pour se réunir de nouveau à l'Europe, enfin de redescendre au point où nous la voyons aujourd'hui .[...] Notre hémisphère a été témoin de deux longues périodes de froid relatif, séparées par une longue période de température plus élevée,[...]

Les Etats Barbaresques, depuis le Maroc jusqu'à la Tunisie inclusivement, ne formaient pendant la période glaciaire qu'une grande presqu'île largement unie à l'Espagne par l'isthme de Gibraltar et complètement séparée de tout le reste de l'Afrique par une vaste mer saharienne, de 1200 lieues de long sur 400 à 500 lieues de large, qui communiquait largement, d'une part avec l'océan Atlantique, au sud de Mogador, et d'autre part avec la Méditerranée, à l'est de Tunis.
Les sommets de l'Atlas étaient couverts de glaciers, et les nombreux lacs salés, ou plutôt les nombreux déserts salés, qui couvrent aujourd'hui une partie de ces contrées, étaient de grandes Caspiennes salées.
Ce n'est qu'assez tard dans la période quaternaire que des mouvements du sol et des changements survenus dans le climat de ces régions ont déterminé la formation du détroit de Gibraltar et du grand désert saharien [...]
[...] Non seulement les États Barbaresques, autrefois entourés par la mer saharienne, étaient alors unis à la péninsule Hispanique; mais cette dernière était elle-même beaucoup plus vaste qu'aujourd'hui, puisqu'elle s'étendait à l'est jusqu'au delà des îles Baléares ; et c'est à cette grande région territoriale qu'on donne le nom de centre Hispano-Atlantique ou tout simplement de centre Hispanique.

[...] Nos contrées ont aussi été le théâtre de phénomènes géologiques très importants durant la période glaciaire.
L'océan Glacial du Nord avait envahi toute la partie septentrionale et centrale de l'Europe depuis l'Oural jusqu'à la Baltique;
[...] Le lac d'Aral était réuni à la mer Caspienne, qui communiquait avec la mer Noire, jointe elle-même à la mer glaciaire européenne.
Les montagnes de l'île Scandinave, des Iles-Britanniques, de la France centrale, ainsi que les chaînes des Balkans et des Carpathes, les Alpes, les Pyrénées et les Sierras espagnoles, étaient couvertes d'immenses glaciers,
[...] Enfin, tout ce qui restait de surfaces émergées dans la Barbarie et dans l'Europe méridionale et occidentale constituait alors une espèce de grand archipel, dont les différentes parties ou presqu'îles étaient réunies par des isthmes comme celui de Gibraltar.[...]

Piétrement 1882

Wikipedia


La "Commission internationale de stratigraphie" a regroupé au sein de l'ère Cénozoïque ce qui auparavant correspondait aux anciennes ères tertiaire et quaternaire. L'ère Cénozoïque couvre donc l'intervalle de - 66 Ma à nos jours.

Le Quaternaire est la troisième période géologique de l'ère du Cénozoïque et la plus récente sur l'échelle des temps géologiques. Cette période se caractérise par le retour des glaciations, l'apparition du genre Homo et l'extinction de l'Holocène.
Wikipedia

.

Les éléments de Préhistoire ci-dessus sont anciens, certes, et très antérieurs à l'Histoire telle que définie comme postérieure à l'invention de l'Ecriture (env - 3500)
Ils ne sont toutefois pas assez anciens pour ne pas avoir impacté l'évolution humaine dont nos civilisations sont l'aboutissement.

Des notions telles que celles résumées ci-dessous, doivent, en particulier, nous interpeller au moment de fouiller dans le passé de l'Europe à la recherche du chien dans l'art mobilier

l'Angleterre
unie au Continent Européen puis individualisée

un centre Hispanique séparé de l'Afrique
comprenant péninsule Hispanique (dont îles Baléares) et "États Barbaresques"
entourés par 'une mer saharienne communiquant avec l'océan Atlantique, et la Méditerranée

l'océan Glacial du Nord
couvrant l'Europe septentrionale et centrale de la Baltique à l'Oural

le "lac" d'Aral
réuni à la mer Caspienne et à la mer Noire, communiquant avec cette mer glaciaire européenne

à relier par exemple
à ce passage de
Wikipedia à la rubrique : Dniestr

"Géologie : Jusqu'au Pliocène*, le Dniestr coulait dans une vaste plaine alluviale très plate où il faisait de larges méandres avant de se verser dans la mer Sarmatique (recouvrant et reliant les actuelles mers Noire, Caspienne et d'Aral). Au début du Pléistocène**, le plateau moldo-podolien a commencé à se soulever en raison de la poussée carpatique et le fleuve avec ses méandres s'y est enfoncé par érosion, atteignant le substrat du Crétacé au fond de son canyon. D'où des paysages évoquant ceux de la Moselle en occident.

NDLR selon données Wikipedia: * Pliocène plus récente époque géologique du Néogène. S'étendant de 5,332 à 2,588 millions d’années ......suivi du Pléistocène ...... ** plus ancienne époque géologique du Quaternaire et l'avant-dernière sur l'échelle des temps géologiques (tant que la proposition de création de l'Anthropocène n'est pas retenue).
Elle s'étend de 2,58 millions à 11 700 ans avant le présent. (BP)

rappel de la rédaction : prHcab/ variations des datations .......application pratique ici : 11 700 avant le présent # 9 700 ans avant J.C. (notre ère)


à cet extrait de
hteant/expansion aryenne

[...] au nord du lac d'Aral et de la mer Caspienne, qui ne formaient probablement alors qu'une seule mer; puis au nord de la mer Noire et de la mer d'Azof, qui communiquaient peut-être encore avec la mer Caspienne par les parties les plus déclives du gouvernement de Stavropol ; car

" le Bosphore étant fermé, les eaux de la mer Noire pourraient s'élever, déborder par-dessus les plaines du Manitch et se réunir à la mer Caspienne sans trouver aucun écoulement dans la mer de Marmara. Une pareille jonction n'aurait peut-être pas lieu aujourd'hui, par suite des changements qui se sont opérés dans le régime des fleuves et des rivières.
Au reste, les mêmes phénomènes que j'ai remarqués sur les côtes septentrionales de la mer Noire, je les ai retrouvés sur le littoral de la Bulgarie, de la Romélie et de l'Anatolie.
Partout existait des traces d'une plus grande élévation du niveau des eaux de la mer Noire, se composant de dépôts modernes s'élevant à peu près partout à la même hauteur, dépassant rarement 25 à 30 mètres, et renfermant intactes des coquilles marines dont toutes les espèces vivent encore aujourd'hui dans la mer Noire ".
Hommaire de Hell, Voyage en Turquie et en Perse, t. IV, p. 136.

Ces considérations géologiques de Hommaire de Hell s'accordent parfaitement avec cette tradition rapportée par Diodore (V, 47) :

« Les Samothraces racontent qu'avant les déluges arrivés chez les autres nations, il y en avait eu chez eux un très grand par la rupture de la terre qui environne les Cyanées (Les Cyanéea ou Symplégades, situées dans la mer Noire, à l'embouchure du Bosphore ou canal de Gonstantinople) et par suite celle qui forme l'Hellespont.
Le Pont-Euxin ne formait alors qu'un lac tellement grossi par les eaux des fleuves qui s'y jettent, qu'il déborda, versa ses eaux dans l'Hellespont et inonda une grande partie du littoral de l'Asie. "
Diodore

Piétrement 1882

En restant dans le cadre d'une Europe allant de l'Oural à l'Atlantique, reste une question "sémantiquement" épineuse en ce qui concerne la Turquie/Asie Mineure:
en admettant que la limite de l'Est (ligne de l'Oural), coupe la Caspienne en deux en incluant logiquement le Caucase dans l'Europe, quid de la péninsule "anatolienne" turque?

haut

peuplement

Peuplement
émergence

Emergence de l'espèce humaine

Extraits de

Eugène Bonifay . " Les premiers peuplements de l'Europe", La Maison des Roches, 2002

"Depuis une trentaine d'années, préhistoriens et paléoanthropologistes (spécialistes de la paléontologie humaine) se sont rendu compte que les premiers peuplements humains de l'Europe avaient été beaucoup plus précoces qu'on ne le croyait jusqu'alors : la limite inférieure de la Préhistoire européenne, que l'on situait vers 300 000 ou 400 000 ans, a progressivement reculé vers 800 000 ans, puis au-delà de 1 million d'années, pour atteindre ou même dépasser très probablement aujourd'hui les 2 millions d'années."
[...] La présence de l'homme (ou de ses ancêtres directs préhominiens) n'est malheureusement attestée que par l'existence de quelques outils en pierre ou d'ossements d'animaux brisés intentionnellement. Aucun fossile humain n'étant connu, en Europe, antérieurement à 0,7-0,8 million d'années (700 000 à 800 000 ans), en dehors de ceux de Dmanisi, dans le Caucase, les spécialistes de la paléontologie humaine ne peuvent émettre que des hypothèses sur la nature des premiers Européens.......,
[...] On apprend ainsi à connaître l'homme lui-même par l'étude des vestiges résultant de son activité.
Avant propos

...] Le Très Ancien Paléolithique est une création récente, rendue nécessaire par les découvertes de nouveaux sites très anciens (antérieurs à 500 000 ans BP) en différentes régions de l'Europe. p15
[...] La durée du Très Ancien Paléolithique est donc très importante, environ 1,5 million d'années. p16
[...] Ce que nous appelons ici « premiers peuplements » couvre donc une très longue durée dans le temps ....
Pendant cette longue période, le milieu naturel a connu des variations incessantes : les changements climatiques ont entraîné des modifications dans la répartition géographique du couvert végétal et dans celle des espèces animales, qui ont elles-mêmes évolué. Le relief et le réseau hydrographique ont pu, eux aussi, subir des modifications sensibles sous l'action de l'érosion, du volcanisme ou de la formation des chaînes de montagnes.
[...] Le Pléistocène ancien et moyen (2 à 0,5 Ma) voit les crises climatiques s'amplifier.
p31

[...] Le plus ancien fossile humain connu en Europe a été découvert en Géorgie, aux confins de l'Asie mineure, sur le versant nord du Caucase, dans la localité de Dmanisi. L'espèce correspondante présente des caractères d'Homo erectus archaïque et a un âge de 1,6 à 1,8 Ma.
Certains fossiles très fragmentaires découverts en Espagne datent de 1 à 1,2 Ma, mais ils sont très contestés ...... Toujours en Espagne, le site d'Atapuerca, près de Burgos, est extrêmement important pour la Préhistoire européenne et l'histoire des Hominidés : il a récemment livré plus de 80 fragments humains représentant au moins 6 individus d'une nouvelle espèce baptisée Homo antecessor, cet homme paraît se différencier des Homo erectus classiques (asiatiques), et présente à la fois des caractères propres aux hommes de Néandertal (Homo neanderthalensis) et aux hommes modernes (Homo sapiens)......
En Italie, dans le bassin de Ceprano, à une centaine de kilomètres au sud de Rome, a été découvert en 1994 un fragment
important de crâne attribué à Homo erectus, dont l'âge serait d'environ 800 000 ans.

Les fossiles européens antérieurs à 500 000 ans restent donc peu nombreux, mais la présence de l'Homo erectus est maintenant bien attestée .......
L'Asie semble être la terre de prédilection des Homo erectus, que
l'on trouve en abondance en Inde, en Chine et en Indonésie, où ils ont vécu entre 1,8 Ma et 200 000 ans environ. Mais des fossiles humains plus anciens ont probablement été découverts en Chine. p44

Vers - 500 000 ans, nous voyons se différencier deux peuplements
distincts :
en Asie perdurent les pithécanthropiens,
tandis qu'en
Europe nous trouvons en relative abondance, à partir de cette date les ancêtres des hommes de Néandertal ...... constituent une forme humaine typiquement européenne à laquelle succèdent les hommes de type moderne (Homo sapiens). p45

[...] Jusque vers 0,5 Ma, ...... les données archéologiques nous renseignent sur la présence d'Hominidés dans nos régions, sur leur degré d'évolution psychique et technique....... p48

[...] ...il est incontestable que les plus anciennes industries humaines européennes ont au moins 2 Ma, et que la présence d'Hominidés en Europe avant 1,5 Ma est attestée par d'assez nombreux sites archéologiques. p106

[...] ....il faut envisager, parmi plusieurs hypothèses ....celles supposant une origine eurasiatique des préanthropiens. Un des écueils sur lesquels venaient buter jusqu'ici ces hypothèses était, l'absence d'une « souche » possible connue en Europe ou en Asie. La découverte du primate du Miocène appelé Ouranopithecus, en Grèce, est venue, au moins partiellement, combler cette lacune. ....
p108.

[...] Les découvertes récentes faites en Chine .... montrent que certaines régions de ce pays contiennent de nombreux sites ayant livré de très anciennes industries ou des fossiles humains très primitifs.....
p109

[...] Durant le Très Ancien Paléolithique, l'évolution technique est très
sensible, mais très lente......
....La troisième phase du Très Ancien Paléolithique (entre 1 et 0,6 Ma) semble correspondre a une évolution technique plus rapide. p114

Vers la fin du Très Ancien Paléolithique (650 000-700 000 ans BP),
l'utilisation du feu marque une étape essentielle....... p116

Bonifay 2002

Wikipedia 2019

Kozarnica
" Dans les couches profondes, datées de 1,4 à 1,6 million d'années AP, les archéologues ont découvert une molaire humaine, qui est considérée comme le plus ancien vestige fossile humain connu en Europe. Elle est associée à une industrie lithique à éclats de type oldowayen. On a trouvé un peu plus haut dans la séquence stratigraphique des ossements fossiles d'animaux portant des incisions régulières, qui pourraient être les plus anciens témoignages de comportement symbolique humain." Wikipedia

Donc

la présence des hominidés à tous les stades de formation de l'Homme,
p
artout dans l'ancien monde depuis au moins 2 Ma

indique

 

l'émergence et l'évolution de l'espèce sur place

dans cette partie du monde, au moins

 

 

.
ce qui est contraire à l'affirmation commune de l'émergence exclusive en Afrique

 

Notons que viennent en outre s'inscrire en faux contre cette hypothèse d'émergence africaine, préférée de notre époque,
certaines découvertes récentes dont celle de l
'Homme du cerf rouge, ou Homme de Maludong

Wikipedia

"Homme de Maludong est le nom donné à plusieurs fossiles du genre Homo, datant de 11 500 à 14 500 ans avant le présent, découverts en Chine dans la grotte de Maludong (ou grotte du Cerf rouge, province du Yunnan) et dans la grotte de Longlin (province du Guangxi). Du nom de la première, on trouve parfois l'appellation « Homme du Cerf rouge ». Selon les auteurs de la première étude qui a été consacrée en 2012 à ces ossements fossiles, ils appartiendraient à une nouvelle espèce humaine, présentant un mélange de caractères archaïques et modernes. Les fouilles ont montré que de grands cerfs rouges avaient été consommés dans la grotte de Maludong, qui ont donné leur nom à la grotte et à ces humains fossiles."... Wikipedia

Notons en outre, que cela ne fait que corroborer les affirmations rapportées sur eporedo/prehistoire

Les chevaux sauvages chassés et mangés par les hommes quaternaires dans l'Europe occidentale. (chap.II,§2)

Le 18 mai 1863, M. Desnoyer, de l'Institut, disait dans une note lue à l'Académie des sciences :

Après avoir rendu compte de ses fouilles à Saint-Prest et de l'examen comparatif qu'il avait fait des ossements trouvés par lui et par ses devanciers dans cette localité avec d'autres ossements de diverses provenances, M. Desnoyers terminait sa note par les conclusions suivantes

"1° Des ossements fossiles ......., considérés comme caractéristiques des terrains tertiaires supérieurs ou pliocénes, et découverts dans un dépôt non remanié de cette période géologique, portent des traces nombreuses et incontestables d'incisions, de stries, de coupures.
"2° Ces entailles et ces stries sont parfaitement analogues à celles qui ont été observées sur des os fossiles d'autres espèces plus nouvelles de mammifères, les unes détruites ..... les autres vivant encore aujourd'hui, ......, trouvés dans les cavernes ossifères et dans les terrains de transport ou diluviens.
On a reconnu des vestiges semblables sur de nombreux ossements d'espèces actuelles recueillies dans les fouilles d'établissements ou de tombeaux gaulois, gallo-romains, bretons et germaniques.
"3° Ces marques constatées sur les ossements les plus anciens paraissent avoir, en très grande partie, la même origine que celle des ossements plus modernes et ne pouvoir jusqu'ici être attribuées qu'à l'action de l'homme.
"4° D'autres stries plus fines, rectilignes, entrecroisées, qui se voient aussi en grand nombre sur les ossements du terrain pliocène des environs de Chartres et d'autres localités, paraissent être analogues à celles qu'on a observées sur les galets et les blocs striés, burinés et polis des glaciers anciens et modernes. L'agitation due à des eaux torrentielles aurait difficilement produit un semblable résultat.
"5° Le gisement de Saint-Prest, aux environs de Chartres, unanimement reconnu comme terrain tertiaire supérieur ou pliocène, et certainement comme antérieur à tous les dépôts quaternaires qui contiennent l'Elephas primigenius, présente de nombreux ossements d'Elephas meridionalis et de la plupart des grandes espèces caractéristiques des terrains tertiaires supérieurs, sur lesquels on remarque ces deux sortes d'entailles et de stries.
"6° De ces faits, il semble possible de conclure, avec une très grande apparence de probabilité, jusqu'à ce que d'autres explications plus satisfaisantes viennent mieux éclaircir ce double phénomène, que l'homme a vécu sur le sol de la France avant la grande et première période glaciaire, en même temps que l'Elephas meridionalis et les autres espèces pliocènes, caractéristiques du val d'Arno, en Toscane ; ......
" 7° Enfin le gisement de Saint-Prest serait jusqu'ici en Europe l'exemple de l'âge le plus ancien, dans les temps géologiques, de la coexistence de l'homme et de mammifères d'espèces éteintes, » J. Desnoyers, Note sur des indices matériels de la coexistence de l'homme avec l'Elephas meridionalis dans un terrain des environs de Chartres plus ancien que les terrains de transport quaternaires des vallées de la Somme et de la. Seine; dans les Comptes rend. de l'Ac. des sciences, t. LVI, 1863, p. 1073-1083.)

[...] Piétrement 1882

Extrait du livre de E.Bonifay cité plus haut, concernant le Paléolothique ancien et supérieur

"...Dès le début du Paléolithique ancien, l'évolution technique est très rapide, dans tous les domaines (outillage lithique, aménagement des habitats, structures de combustion), de même que les techniques de débitage (débitage levallois).
le Paléolithique supérieur, enfin, apparaît en Europe occidentale
vers 40 000 ans BP. Il correspond à l'arrivée dans nos régions des hommes de type « moderne », au développement des industries lithiques sur lames (éclats allongés), à l'apparition des outils en os (os, ivoire, bois de cervidés) et de l'art figuratif, bien que les débuts de ces différents témoignages d'un psychisme très développé ne soient pas strictement synchrones" Bonifay p15

.


Les très grandes variations d'environnement
qui se sont produites en Eurasie à l'ère Cénozoïque (ères tertiaire et quaternaire) ont pu jouer un rôle déterminant
sur les modalités et caractéristiques de
l'Emergence de l'espèce humaine en Eurasie

Parmi ces variations environnementales ayant pu modeler l'évolution eurasiatique de la lignée préhumaine, celles du climat sont au premier plan

[...] les climats eurasiatiques de moyennes latitudes, comportant des saisons de plus en plus contrastées, à partir de 2,5 Ma, et même des périodes de détérioration climatique très sensibles, étaient plus favorables à une accélération de l'évolution psychique chez les primates que les milieux tampons de l'Afrique intertropicale. Obligés sans cesse de réagir aux changements de milieu, de faire face à des situations nouvelles auxquelles ils devaient s'adapter (ou disparaître), les primates préhumains ont pu voir leurs capacités intellectuelles et techniques s'accroître rapidement.
Il est donc possible que les crises climatiques des zones de moyenne latitude aient pu avoir une importance capitale pour l'émergence des hommes et l'apparition du genre Homo. Très vite, ces nouvelles formes préhumaines puis protohumaines ont pu, en suivant les voies de migration normales (de l'est vers l'ouest) envahir
toute l'Eurasie ainsi que le continent africain..... ". Bonifay p108

.

.
donc :
si on a bien compris,
les "homo", néandertal (et autres....) aussi bien que sapiens,
auraient suivi dans le temps et remplacé erectus, voire antecessor,


sur place

Museum national d'Histoire Naturelle
Cours public, extrait

"Le peuplement de l’Europe, il y a 1 million d'années
Les traces les plus anciennes du peuplement de l’Europe datent de  1,4 Ma. 
Peu de restes humains permettent de décrire ces premiers occupants, que l’on nomme
Homo antecessor. Les hominidés occupent surtout le sud du continent dans des environnements proches de ceux des savanes africaines et font des incursions ponctuelles dans les régions plus septentrionales lors de périodes les plus tempérées. Ils pratiquent surtout le charognage, fabriquent des outils sur galet ou utilisent des éclats bruts sur des roches locales.
Ils s’installent surtout proche de points d’eau, en plein air.
M.N.H.N


Wikipedia

[....] Jusqu'en 2003, l'espèce Homo sapiens était subdivisée en deux groupes distincts, considérés comme deux sous-espèces, dont l'une était l'espèce humaine actuelle, et l'autre, une espèce cousine éteinte, celle de l'homme de Néandertal. ..... l'espèce humaine était appelée Homo sapiens sapiens, et son cousin était appelé Homo sapiens neanderthalensis.
En 2003, après des études génétiques (études comparatives des
ADN mitochondriaux), il semblerait que les deux groupes aient un génome trop différent pour être deux sous-espèces, et constitueraient ainsi deux espèces à part entière du genre Homo.
Homo sapiens neanderthalensis fut donc renommé Homo neanderthalensis, et Homo sapiens sapiens est devenu
Homo sapiens.

Les êtres humains actuels appartiennent à cette seule espèce, ....." Wikipedia

.

*

Hybridation avec des humains archaïques
Bien qu'Homo sapiens et Homo neanderthalensis soient désormais considérés comme deux espèces distinctes, il se serait produit en Europe, d'après une étude de 2010 ....., une hybridation très partielle entre sapiens et neanderthalensis, il y a 50 000 à 100 000 ans au
Proche-Orient, permettant à ce dernier de participer de 1 à 4 % au génome de tous les non-Africains.......
[...] En 2014, l'étude du génome d'un Homo sapiens découvert à Kostenski, en
Russie, et daté de 37 000 ans avant le présent, confirme encore le métissage et permet d'avancer une date à laquelle l'hybridation aurait eu lieu.
Fin 2010, une étude basée sur le séquençage de l'ADN nucléaire extrait d'une phalange d'un
hominidé de Denisova indique que ce dernier aurait également contribué à hauteur de 4 à 6 % au génome des Mélanésiens actuels et aurait été relativement répandu en Asie à la fin du Pléistocène ......" Wikipedia

.

[...] Historiquement, les premiers restes d'Homo sapiens fossile ont été découverts en 1823 au Pays de Galles : il s'agit de la dame rouge de Paviland. Les seconds restes ont été découverts à Engis en Belgique dans les grottes Schmerling à partir de 1830, en même temps que les premiers restes néandertaliens.
[....]  L'homme de Cro-Magnon » est un représentant des premiers Homo sapiens en Europe (-35 000 ans)
Wikipedia

Il n'est plus de bon ton de citer "notre" Homme de Cro Magnon par cette appellation, qui est désormais "obsolète" au profit d'Homo sapiens exclusif...

haut

langage

Homo sapiens

.


De cet "Homme moderne" qui "sait qu'il sait" , que savons-nous ?

On sait qu'il marche, qu'il court (acquisition évolutive précieuse, semble-t-il), qu'il chasse pour se nourrir ou pratique le charognage, qu'il fabrique toutes sortes d'outils en pierre, effectue probablement des rites funéraires (dont certains pourraient être difficiles à ne pas interpréter comme du cannibalisme),

et qu'il peint des oeuvres d'art époustouflantes dans des grottes.....qu'il parcourt parfois avec son chien .....

.


empreinte de chien dans la grotte Chauvet, primbpas
~

C'est sans doute de lui, homo sapiens, (voire antecessor ou erectus), dont il est question dans les paragraphes suivants de eporedo

Les chevaux sauvages chassés et mangés par les hommes quaternaires dans l'Europe occidentale. (chap.II,§2)
Quant aux faits qui montrent les chevaux chassés et mangés par les hommes de l'époque quaternaire ou âge de la pierre taillée dans l'Europe occidentale, ils ont été surtout bien étudiés par Edouard Lartet et par ses émules, principalement dans les grottes ou cavernes des Pyrénées, du Périgord et de la Belgique.

Voici quelques passages extraits textuellement de l'article qu'Edouard Lartet a consacré à cette station et sépulture d'Aurignac, dans les Annales des sciences naturelles,. IV série, t. XV, 1861

« Outre le mode de fragmentation des os dénotant qu'ils ont été cassés en vue d'en extraire la moelle, on trouve quelquefois à leur surface des rayures et des entailles profondes qui paraissent avoir été produites par le tranchant d'un instrument employé pour en détacher les chairs. En effet, nous avons pu recueillir dans les cendres mêmes du foyer une centaine d'éclats de silex, quelques-uns de forme peu définie, mais le plus grand nombre façonnés dans ce type si universellement répandu et que les archéologues désignent par le nom de couteaux » (p. 187)[.....],Edouard Lartet, Nouvelles recherches sur la coexistence de l'homme et grands mammifères fossiles réputés caractéristiques de la dernière période géologique, dans les Ann. des sciences nat., IV série, t. XV, 1861, p. 177-249 :

Piétrement 1882

Mais parle-t-il

la réponse serait clairement...
oui
et il tiendrait cette capacité de son ancêtre
erectus

de Bonifay, op cit. :

[....]" Les possibilités de l'existence d'un langage articulé sont tributaires de l'apparition de certaines dispositions anatomiques des voies respiratoires (rectitude de celles-ci, liée à une station bipède parfaite, structure du larynx et du pharynx), qui n'existent qu'à partir du stade d'Homo erectus....". Bonifay p 117

Extraits de "Les origines du langage", Jean-louis Dessalles, Pascal Picq, Bernard Victorri, ed. Le Pommier, 2006

[...] La première étape aurait été franchie par Homo erectus (il y a donc environ un million d'années) ....
Homo erectus aurait parlé une sorte de "langage Tarzan"
*, très primitif, que le linguiste Derek Bickerton a proposé d'appeler protolangage". *

[...] La deuxième étape, beaucoup plus récente (de l'ordre de cent mille ans), serait donc le fait d'Homo sapiens archaïque" Victorri p97

*

" L'instinct du langage humain
P
our certains auteurs....., comme Noam Chomsky, le langage est associé à la présence innée d'un module neuronal qui repose sur une grammaire universelle et seul l'homme est nanti de cette fonction ;
...... : toutes les langues
* d'Homo sapiens contiennent une grammaire universelle et aucune n'est moins complexe que l'autre. .....

........... cette grammaire est consubstantielle à Homo sapiens ...... " Picq, p 33

* parlers actuels des hommes, qui auraientt dérivé du "langage Tarzan" ( « pidgin » en langage "linguistique") d'Homo erectus, par l'application de la grammaire


langue spécifique
"langue mère" - "langue radicale primitive"

" [...].... Meritt Ruhlen en publiant, en 1994, le livre intitulé L'Origine des langues. ....... affirme apporter la preuve que toutes les langues dérivent d'une même langue, qu'il appelle la « langue mère », en présentant une trentaine de « racines mondiales » qui ont, selon lui, fait partie du vocabulaire de cette langue originelle parlée par nos ancêtres il y a plus de cinquante mille ans... Victorri p 84

Extrait de "Mais où sont passés les Indo-Européens ? Le mythe d'origine de l'occident" Jean-Paul Demoule, ed.du Seuil, 2014,

"Dans ses Nouveaux Essais sur l'entendement humain, rédigés vers 1704 sous la forme d'un dialogue entre lui-même (sous le nom de « Théophile ») et Locke (appelé « Philalèthe »), et qui ne seront publiés par Raspe qu'en 1765, le philosophe allemand Leibniz aborde au livre III la question du langage. Il rapporte que la plupart des langues connues ont « beaucoup de racines communes », ce qui suppose l'existence d'une « origine commune de toutes les nations », et donc d'une « langue radicale primitive " Demoule p30

de langue-mère à "branches" et "familles" de langues

[...].... La linguistique historique, en tant que discipline scientifique bien établie, est née avec la découverte de la famille indo-européenne et, surtout,
la reconstruction du « proto-indo-européen », langue qui a dû être parlée il y a quelque six mille ans et dont dérivent notamment le sanscrit, le grec, le latin et ses descendants (français, espagnol, italien, roumain, etc.), les langues germaniques (dont l'anglais, l'allemand, le danois) et les langues slaves (russe, polonais, serbo-croate, etc.).
Au cours du XXe siècle, un travail considérable, entrepris par de nombreux linguistes, a permis d'identifier partout dans le monde des familles de langues du type de la famille indo-européenne.
Victorri p 84 -85

Extraits de
"
Les Indo-Européens", Faits, débats, solutions, laroslav Lebedynsky, 2014, Editions Errance, Arles

"L'aptitude à déceler des ressemblances entre les parlers est probablement innée chez l'homme depuis la Formation du langage articulé. En tout cas, dès l'Antiquité, les premiers historiens, géographes ou ethnographes évoquaient volontiers des parentés ou des différences linguistiques. De grands groupes de peuples comme les Celtes, les Germains ou les Scythes (au sens large) étaient définis par des critères en partie linguistiques, et certaines observations frappent encore par leur finesse : Eratosthène (v. 276-194 av. l.-C.) signale ainsi, de façon parfaitement exacte, que les habitants de la Perse et de la Médie, de la Bactriane et de la Sogdiane, sont « à peu près de même langue », c'est-à-dire parlent tous des dialectes iraniens." Lebedynsky p 10

*

"L'une des plus importantes découvertes de tous les temps en sciences humaines a été celle de l'apparentement des principales langues d'Europe et de plusieurs langues majeures d'Asie, définitivement démontré au XIXeme siècle sur la base d'intuitions beaucoup plus anciennes. ......
.....dans une famille que l'on qualifie aujourd'hui, après diverses hésitations terminologiques, d ' " indo-européenne".

Cet ensemble linguistique s'oppose à d'autres familles de langues (ouralienne ou "finno-ougrienne ", caucasique, altaïque ou turco-mongole, afro-asiatique ou '"chamito-sémitique "... pour ne citer que ses principales voisines de l'Ancien Monde*), avec lesquelles aucune parenté n'est aujourd'hui formellement démontrée. Lebedynsky, .introduction

*Extrait de Wikipedia

Les langues ouraliennes (du nom de l'Oural, leur lieu supposé d'origine) sont une famille d'une trentaine de langues parlées par à peu près 20 millions de personnes en Europe et en Sibérie. Les langues ouraliennes ayant le plus de locuteurs sont le hongrois, le finnois et l'estonien.
[...] deux sous-familles, les langues finno-ougriennes et les langues samoyèdes, sont reconnues comme bien distinctes, bien que certains considèrent que les langues samoyèdes ne sont qu'une simple branche de la famille finno-ougrienne, qui ne se distinguerait pas alors de l'ouralien tout entier. L'ouralien aurait pour proto-langue le proto-ouralien .....

Les langues caucasiennes sont un groupe hétérogène de langues parlées dans le Caucase. L'appellation s'applique généralement à trois familles de langues dont l'aire de répartition est limitée à la région : langues kartvéliennes (Sud), abkhazo-adygiennes (Nord-Ouest), nakho-daghestaniennes (Nord-Est)
Elles n'englobent pas l'ensemble des langues parlées dans le Caucase, car d'autres familles de langues à répartition plus vaste y ont des représentants : c'est le cas des langues indo-européennes (par l'arménien, plusieurs langues iraniennes ainsi que le russe) et des langues turques. Elles ne sont habituellement pas dites « caucasiennes » au sens restreint défini plus haut, qui est celui qu'emploie cet article.

Les langues altaïques sont un ensemble de langues parlées en Eurasie, depuis la Turquie et la Moldavie jusqu'à l'Asie de l'Est, en passant par l'Asie centrale, la Sibérie et l'Extrême-orient russe. Elles rassemblent au minimum les langues turques, les langues mongoles et les langues toungouses, ainsi que dans certaines conceptions le coréen et les langues japoniques. Le nom dérive de celui de l'Altaï, une chaîne de montagnes d'Asie centrale aujourd'hui partagée entre Chine, Kazakhstan, Mongolie et Russie.
Turco-mongol : Le terme turco-mongol rend compte du haut degré de mélange de ces deux familles de peuples et de langues au départ voisines et originaires de l'Asie du nord-est.....
Bien que les langues turques et les langues mongoles soient considérées comme deux branches de la famille des langues altaïques, un abondant stock de vocabulaire commun ou très voisin fait qu'il est souvent difficile de déterminer l'origine turque ou mongole des mots concernés.

Les langues chamito-sémitiques — appelées de façon plus descriptive langues afro-asiatiques - sont une famille de langues parlées au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, au Sahara, au Sahel et dans la Corne de l'Afrique. Les langues chamito-sémitiques sont réparties généralement en cinq ou six branches : sémitiques (moyen Orient, Afrique du Nord), égyptien ancien (et copte), langues berbères (A.du N., Sahara), tchadiques, couchitiques (corne de l'Afrique, Soudan), omotiques (Ethiopie) - Wikipedia

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cultures

De langues à locuteurs :
peuples, cultures et civilisations

Selon Lebedynsky :

"Derrière cette révélation linguistique se profile immédiatemenrt une question historique, ou plutôt une longue série de questions connexes :

quand, où et par qui ..... ?

On passe ainsi de l'"indo-européen", hypothèse linguistique, aux "Indo-Européens", hypothèse ethnoculturelle.

[...] parallèles culturels établis entre des populations de langue indo-européenne .....existence d'une culture commune. "....Lebedynsky, op. cit., introduction

.

Hypothèse linguistique toutefois très fortement attaquée, par certains courants philosophiques
De fait, la linguistique ne détient sans doute pas toutes les vérités......
Mais elle est, pour le moment, la méthode qui a permis de remonter le temps le plus loin en arrière à la recherche des groupements humains partageant
des éléments communs de développement intellectuel.
C'est sans doute pourquoi on peut se poser des
questions telles, par exemple, que celle-ci :

" Peut-on dépasser les limites de la linguistique historique ? "
[...] depuis une quinzaine d'années, cette thèse linguistique a reçu le renfort d'une autre discipline : la
génétique des populations.
Des chercheurs comme
Luigi Cavalli-Sforza et André Langaney ont calculé des distances génétiques entre populations humaines. Cela permet d'en déduire quand et dans quel ordre ces populations ont divergé, et donc de reconstruire l'histoire du peuplement des cinq continents à partir d'une population originelle .....

Les résultats confortent, dans l'ensemble, les grandes classifications des langues en superfamilles.....

Cette convergence entre deux disciplines a priori très éloignées est d'une importance capitale. Chacune d'elles a ses points forts et ses limites propres, mais leur complémentarité peut permettre de progresser au-delà de ce que chacune peut nous apporter isolément."

Victorri, op. cit. p 84 -88-89

Reste, pour le moment, à laisser faire le temps de la recherche

répartition

copié sur wikipedia :
Répartition des langues indo-européennes dans le monde.

orange: Majorité de locuteurs d'une langue indo-européenne. 
jaune: Minorité de locuteurs d'une langue indo-européenne ayant un statut officiel.
gris: Minorité significative de locuteurs d'une langue indo-européenne sans statut officiel.



B.Q. 2015

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